Parle-moi d’ailes


Il s’agît d’une ré-création. L’évolution naturelle d’un spectacle « Dis-moi ? » qui a eu une certaine reconnaissance par mes pairs au niveau national et qui deviendrais « Parle -moi d’Ailes ».

Explication

Pour mes 45 ans, je me suis offert une balade pédestre d’un mois sur le sentier GR10 des pyrénées… (waouh !) … Je pensais profiter de ce moment pour finaliser l’écriture d’un nouveau spectacle (avec Lise Moulin).

Je me suis perdu, plusieurs fois et avec plaisir, dans les magnifiques forêts de cet incroyable massif montagneux. À chaque fois que je ne suivais plus ces fameuses bornes rouges et blanches, c’est parce que ma tête souvent dans les nuages divaguait – du moins, prenait-elles des chemins et des ailes de créations artistiques que je ne soupçonnais pas.

C’est parfois long de rebrousser chemin. Peut-être que les errances sont finalement plus rapides pour atteindre des buts insoupçonnés.

« On peut se perdre car nous avons tous les outils nécessaires pour… ne pas se perdre !
Marcher pour relier, permettre la création, la rédaction, la rencontre et peut-être abandonner certains projets pour en construire d’autres. »

« Dis-moi ? » avait été écrit avec 5 histoires qui s’éclairent les unes, les autres et avec des personnages qui n’ont pas à ma première vue de lien direct.
5 histoires qui parlent de notre rapport à la vie. 5 histoires qui donnent à réfléchir. Peut-être philosophique si, à la suite d’une interrogation une autre question peut apparaître.

Now

J’ai la tête en l’air et les pieds sur terre entre mes histoires et ses personnages qui me sont arrivés : Une sixième histoire pourrait naître et réunir toutes les autres. Cette histoire mettrait en avant des personnages féminins-clefs qui apparaissent fugacement dans mes autres récits et qui me semblent être les liens forts, que je n’avais jusqu’ici jamais imaginé, de cette future histoire cadre. Les montagnes me sont-elles féminines ? J’ai besoin d’ailes.

Demain

J’essaie aussi d’imaginer, comment notre monde pourrait un peu mieux se tenir sur notre humanité commune.
Faire une tournée-randonnée pédestre dans les villages. Pendant ces marches, je présente le spectacle tel qu’il est actuellement, avec un temps d’échange en amont : Ces questionnements de ré-création que je me pose, dévoiler aux témoins les affres d’une création. Prendre le bon.

Partout

Pour une personne, au détour d’un chemin. Dans le coin d’une bibliothèque du village. Au café de la place. Près du canapé chez l’habitant, la télé muette et noire. Dans la cour de récréation, en classe. À une fête improvisée d’association. Partout et surtout pour ceux qui pensent que le spectacle vivant ne les concernent pas.
Et plus encore si affinités ? Slow tourisme, réseaux sociaux. La beauté de nos chemins de campagne, de bocages…

Manu Grimo

Merci pour votre lecture.